Un réseau sans fil, maillé, anonyme, libre (comme dans liberté), à haut débit (ça, ça reste à voir !) …

Vous en rêviez ?

Ce projet existe, il s’appelle Commotion. Il est dirigé par Sascha Meinrath et financé par l’Open Technology Initiative qui dépend de la New America Foundation, une organisation à but non lucratif chargée de répondre aux grands problèmes de société.

Le projet dispose d’une bagatelle de 2,5 M$ de Google et de 2M$ des Etats-Unis !

On peut s’étonner du fait que les États-Unis financent un tel projet alors qu’ils restent les seuls à pouvoir encore lire et déchiffrer n’importe quelle communication sur Internet (voir la place de la NAS dans ce schéma de l’EFF).

 

 

Le projet Commotion a pour but de contourner les limitations des réseaux gérés habituels :

  • Couvrir des zones non desservies victimes de la fracture numérique (notamment pour les pays en développement)
  • Couvrir les zones victimes de désastres
  • Contourner les accès bloqués par les dictatures (idées émergées du printemps Arabe)

 

Même si ce n’est pas le premier projet à s’y frotter (d’autres réseaux WiFi communautaires existent depuis longtemps), la grande force de ce projet est de contourner toutes les infrastructures existantes (fournisseurs d’accès, backbones, …).

Techniquement, Commotion s’appuie sur le système de chiffrement du réseau TOR, le réseau anonyme ayant servi notamment pour Wikileaks.

 

Voir l’article du monde.fr.

 

Sur le même sujet :

  • Rien sur le même sujet