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J’entame ici une série d’articles sur KVM, le très bon système de virtualisation.

Je compte parler de tout ça :

  1. Présentation et installation
  2. Manipulation des VMs
  3. Gestion du stockage
  4. Gestion du réseau
  5. Jongler avec ses VMs comme le manchot du logo

KVM est un hyperviseur de type I, intégré au noyau Linux. RedHat fournit beaucoup d’effort pour KVM ce qui explique que les systèmes RHEL, CentOS et Fedora peuvent être en avance sur certains points par rapport aux systèmes Debian et dérivés.

Il est performant, léger, libre et n’est pas réservé à une poignée de geeks barbus (du moins je vais essayer de le démontrer).

 

Installation

 

En prérequis :

  • Un processeur Intel VTx ou AMD-V
  • Encore mieux : Un processeur Intel VT-D qui sait faire parler les matériels virtuels avec les matériels physiques (alors que VTx centralise tout sur le CPU).
  • Activation des instructions de virtualisation dans le BIOS
  • Un Linux installé (Debian, CentOS ou n’importe quel autre manchot fera l’affaire)

Installation du paquet KVM et de Libvirt, la librairie de virtualisation qui nous permettra de faire toutes les manipulations sur les VMs :

apt-get install qemu-kvm libvirt-bin
adduser <moi> kvm
adduser <moi> libvirt

Et pour ceux qui se servent d’une souris (oui, on va VRAIMENT se servir d’une souris 🙂 )

apt-get install virt-manager

 

Une fois les logiciels installés, on va pouvoir lancer Virt-Manager et faire mumuse comme on le ferait avec VirtualBox sauf que là, c’est stable !

A la création d’une VM, on utilisera toujours les drivers VirtIO, beaucoup plus performants que les autres drivers.

Il y a trois façons de manipuler les VMs :

  1. Utiliser Virt-Manager (méthode la plus simple)
  2. Utiliser virsh
  3. Editer les fichiers XML qui décrivent la VM (en passant par virsh, pas diretement par Vi)

 

Commencez à vous amuser pendant que je prépare mon article sur la manipulation des VMs.

 

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