De KVM à Proxmox sans sourciller
KVM c’est super ! C’est performant, simple à utiliser avec Virt-Manager.
Si vous avez suivi ce blog depuis plusieurs années, vous avez pu lire quelques articles sur le sujet et après 3 ans et demi d’utilisation, je ne m’en suis jamais plaint.
Quand on commence à virtualiser ces machines physiques petit à petit, tout va bien. C’est quand on commence à jongler avec plus de 4 ou cinq hyperviseurs et plus d’une cinquantaine de machines que le besoin d’un outil de gestion centralisée du datacenter devient nécessaire.
Avec Virt-Manager on est obligé d’ouvrir tous les hyperviseurs pour savoir où on a bien pu mettre cette foutue VM ! On peut toujours utiliser des outils comme OVirt, mais c’est assez lourd à mettre en place et ça reste assez lié au monde RedHat.
Avec Proxmox, on reste sur la même technologie (les hyperviseurs sont sous KVM) mais on passe à l’échelle supérieure :
On gère un datacenter contenant un ensemble d’hyperviseurs. La gestion s’en trouve facilitée avec une interface Web qui centralise tout le monde. Les opérations de maintenance comme les sauvegardes, les migrations à chaud de VMs sont grandement simplifiées.
Cerise sur le gâteau, c’est assez simple d’intégrer des machines KVM dans proxmox. Il faut :
- Créer la machine à l’identique dans proxmox.
- Pendant la création de la machine créer un disque dur virtuel que remplacera par la suite
- Supprimer le disque dur virtuel (il ne va pas être supprimé mais va devenir inutilisé)
- Écraser le fichier de disque dur créé à l’instant par le disque dur de votre VM existante (Proxmox crée un répertoire par VM)
- Éditer le disque dur désactivé et aller chercher le disque nouvellement copié
Si vous aussi vous avez un Virt-Manager bien rempli, n’hésitez pas à passer à Proxmox, votre travail sera grandement facilité.